Dans un monde professionnel transformé par le télétravail, maintenir une culture d’entreprise forte et collaborative peut représenter un défi pour les organisations. Chez Can-Explore, nous avons relevé ce défi avec brio en développant des stratégies qui transcendent la distance.
Notre secret? Une approche où la communication proactive, les outils numériques adaptés et les moments de connexion se combinent pour créer un environnement de travail cohésif, malgré les nombreux kilomètres qui séparent nos expert·es. À travers les témoignages de nos collaborateur·trices basé·es aux quatre coins du pays, nous vous dévoilons les pratiques concrètes qui ont transformé notre façon de travailler ensemble, à distance.
Des arpenteurs connectés, malgré l’éloignement
Mathieu, chef arpenteur de l’Est
Quelque part entre les vallons du Bas-Saint-Laurent et les berges de la Gaspésie, Mathieu trace des lignes invisibles qui définissent des projets bien réels dans l’Est du Québec. Chargé de projet et chef arpenteur pour cette grande région, il agit comme le cœur battant de Can-Explore dans un territoire éloigné, mais pas isolé pour autant.
« Je m’occupe de contacter les clients, je monte les soumissions, je recherche du travail pour mon équipe. Je suis parfois sur les chantiers, autant pour de l’arpentage de construction que pour faire du réseautage », explique-t-il. Ce qui le fait vibrer dans son rôle, c’est la diversité : « C’est valorisant… ou stressant! C’est grâce à toi si ça marche, et c’est à cause de toi si ça plante. »
– Mathieu, chargé de projet et chef arpenteur
Mathieu et sa famille ont représenté Can-Explore à la parade du Festif de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, une activité qui vise à faire connaître l’entreprise dans sa région.
Il reconnaît toutefois que la distance change la dynamique : « C’est sûr que ce n’est pas la même relation qu’en se croisant à la machine à café, il y a moins d’opportunités de maintenir un bon contact ». Pour compenser, des appels informels et quelques soupers organisés avec les collègues maintiennent les liens entre Mathieu et son équipe. Au quotidien, ce sont des outils simples qui font la différence : Teams, textos, appels, mais surtout, une grande rigueur dans les suivis : « Les fichiers et le travail en amont doivent être impeccables. Tout doit couler dans la communication pour qu’on élimine les imprévus. Je ne peux pas me rendre sur place s’il y a un problème, alors la communication prend une importance supplémentaire, c’est certain. »
Anick, technicienne en génie civil d’un océan à l’autre
Anick, technicienne en génie civil dans le domaine de l’arpentage avec 25 ans d’expérience, dont plus de six chez Can-Explore, a vu son rôle s’adapter. Depuis son déménagement à Calgary, elle se consacre principalement à la coordination de mandats en géomatique et au traitement de données. Pour elle, la distance n’est ni un obstacle ni un frein : c’est un rythme de travail différent qui a su évoluer avec elle.
Anick au travail sur le terrain.
« Je dois souvent me coordonner avec Antoine qui pilote les drones. On dépend beaucoup de la météo, alors au niveau de l’équipement, la logistique, ce n’est jamais figé. On doit s’assurer d’une bonne communication chaque jour.»
À plus de 3 000 kilomètres du siège social, Anick pilote une variété de projets notamment en volumétrie de carrières et sablières. Avec des outils comme Teams et Dynamics, et avec des rencontres d’équipe hebdomadaires, la planification reste fluide. Elle ne se sent (presque) jamais seule et apprécie grandement les événements organisés par l’entreprise, comme le party de Noël : « Ce genre de moment, c’est essentiel pour ceux qui travaillent loin. Ça fait toute la différence pour garder des relations avec les autres collègues en dehors des heures de travail. Ça nous permet de mieux se connaître, et le climat de travail devient plus agréable après », soutient-elle.
Une vision partagée du côté des ventes et du marketing
Alexis, véritable pont entre les équipes et les client·es
À Montréal, Alexis, directeur du développement stratégique, incarne cette capacité à rester branché sur la réalité terrain, tout en contribuant activement à la stratégie globale de l’entreprise. Il gère les comptes majeurs, détermine les opportunités et oriente les efforts de l’équipe au quotidien.
Ce qui inspire véritablement Alexis, c’est la culture d’entreprise : « Il y a trois ans à peine, on devait encore expliquer qui on était aux clients. Aujourd’hui, notre expansion est impressionnante et je dirais que c’est principalement attribuable à notre culture d’entreprise. C’est un privilège de travailler pour Can-Explore, et le mot circule! »
Photo prise au party des fêtes de Can-Explore 2024
« 97% de mon travail repose sur la communication. Il faut que maintienne le contact autant avec nos clients, qu’avec la direction de tous nos départements pour ramener du travail intéressant à nos équipes. C’est cette communication là, entre l’interne et l’externe, qui fait une grande différence dans le succès de mon travail. »
Marie Battut, designer au service des utilisateur·rices de nos innovations
Marie Battut, designer UX/UI pour Can-Ex Technologies, façonne au quotidien les interfaces des produits numériques, notamment les applications accompagnant la ZIPCAM 360. Un travail qu’elle compare à celui d’une architecte : « Je conçois les plans de l’interface, je définis les fonctionnalités, et ce sont ensuite les développeurs qui codent à partir du plan qu’on a créé. »
Marie en pleine présentation lors du Sommet Can-Explore 2024.
Installée à Montréal, Marie travaille entièrement à distance. Pourtant, elle non plus ne se sent jamais isolée. Si elle apprécie l’autonomie du télétravail, Marie souligne aussi l’importance des contacts humains : « On va même parfois sur le terrain pour mieux comprendre la réalité des techniciens. C’est essentiel pour concevoir des interfaces adaptées. On conçoit leurs outils, alors on doit s’assurer que ça répond effectivement à leurs besoins. »
Pour elle, cette culture de collaboration dépasse les barrières hiérarchiques : « Je n’ai aucun problème à poser des questions à Patrick Mimeault, chef des technologies, même s’il est plus haut placé. Il est super accessible. Il y a même une fois où j’ai dû contacter Louis, le président de l’entreprise, parce que personne n’était disponible. Il m’a répondu dans la même minute avec un simple ‘Hey!’ jovial. »
« Avec Charles, mon collègue qui est aussi designer UX/UI, on passe nos journées sur Discord avec les développeurs. C’est un peu comme notre bureau virtuel officieux. On active notre micro dès qu’on a besoin de se parler, et on reste dans l’appel toute la journée. On a même un canal dédié, si on a des blagues à se partager! »
Véronique, une voix bien présente en télétravail
Véronique, responsable des communications, a travaillé depuis Toronto pour Can-Explore pendant plusieurs années avant de revenir à Québec. Pour maintenir sa motivation à distance, elle a développé des méthodes efficaces:
« Je me suis installée un petit coin lumineux dans mon appartement, avec des objets qui me rappellent Can-Explore. Chaque jour, je me mettais « en mode bureau » comme si j’allais physiquement au travail ! »
Véronique à Toronto, avec son chandail Can-Explore livré à 800 km du siège social
Une routine bien établie, mais qui n’aurait pas suffi sans la connexion humaine. Véronique a rapidement compris qu’il fallait imposer une communication proactive : « C’est facile d’avoir tendance à s’effacer à distance. Alors moi, j’appelais! Pas juste pour le travail, mais aussi pour prendre des nouvelles, ou juste pour rire un peu. D’ailleurs, mon collègue aux coms Jonatan et moi avons développé un rituel qui est très précieux pour nous : on commence toutes nos journées avec un appel. »
Après quelques mois à distance, un constat s’est imposé : sans vigilance, on peut finir par se sentir oublié. « Ce n’est pas de la mauvaise volonté des collègues, mais quand on ne te croise jamais à la machine à café, il faut redoubler d’efforts pour montrer qu’on est là. »
En réunion, Véronique a donc pris l’habitude de se placer en mode contribution active: « Je prenais des notes, je faisais des suivis, je posais des questions pour montrer que j’étais présente. » Lors de ses visites au siège social, elle créait finalement d’autant que possible des moments informels avec ses collègues, et s’assurait d’être présente aux rassemblements importants de l’année.
Les clés d’une collaboration réussie à distance
À travers ces témoignages, plusieurs facteurs déterminants émergent pour toute personne qui souhaite optimiser sa communication à distance. La réussite du modèle de communication interne chez Can-Explore repose sur trois piliers fondamentaux : des outils numériques adaptés, une culture d’entreprise inclusive qui encourage la collaboration, et une volonté partagée de rester connectés. L’efficacité de cette communication ne dépend pas tant de la complexité des outils que de l’intention derrière leur utilisation.
Comme l’illustrent nos collaborateur·rices, la proximité professionnelle se cultive par des espaces virtuels informels comme Discord, qui remplacent la machine à café ; des contacts réguliers et spontanés qui vont au-delà des réunions formelles ; une approche proactive de la communication qui passe par l’initiative d’appeler ; des événements rassembleurs qui créent des moments de partage authentiques ; et par une accessibilité réelle à tous les niveaux de l’organigramme.
Dans un marché du travail où offrir des options de travail hybride devient un atout pour recruter et fidéliser les talents, ces pratiques constituent un investissement stratégique. Les témoignages partagés par les membres de notre équipes démontrent qu’il est possible de maintenir – et même de renforcer – la cohésion d’équipe malgré les kilomètres qui les séparent, par une culture d’entreprise qui valorise l’accessibilité, l’entraide et l’autonomie.
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